Si la chebakia reste une spécialité purement marocaine,
d’autres pâtisseries traditionnelles de la même famille trouvent leur origine ailleurs.
En Algérie, en Tunisie ou encore en Lybie, la forme évolue, devient
« fleurie » ou tourbillonnée et prend le nom de zlabia. La
recette de base est presque identique et la pâtisserie s’étend même au-delà du
Maghreb, trouvant sa place sur les étals dans certains pays du Moyen-Orient,
voire même en Iran, en Inde ou encore au Pakistan où on l’appelle jalebi.
On raconte que le mot « zlabia » reviendrait au grand musicien
Ziryab, qui aurait donné son nom à ce gâteau lors de son voyage en Andalousie.
Dans une autre version, la zlabia serait due à une erreur commise par le
cuisinier d’un certain roi. Ne trouvant que de la farine, de l’huile et du
sucre, le cuisinier aurait alors créé un mélange avant de le faire frire, et se
serait exclamé « zelat biya ! » (je l’ai raté!) en
découvrant le résultat.
Pour les amoureux des gâteaux au miel, la liste ne se limite
pas qu’à ces deux spécialités. Outre la chebakia et la zlabia, il existe en
effet bien d’autres variantes telles que la bouchnikha marocaine, dont
la forme rappelle le traditionnel cure-dents marocain, le mkharek
tunisien, ou encore la zlabia de Boufarik, zlabia algérienne préparée à
base de semoule.
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